Au Québec, nul ne peut être gardé dans un établissement de santé sans son consentement ou sans que la loi ou le Tribunal ne l'autorise. La Loi sur la protection des personnes dont l'état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui (loi P-38.001) permet de garder une personne contre son gré s'il y a des motifs raisonnables de croire que l'état mental de celle-ci présente un danger grave pour elle-même ou pour autrui. Les individus touchés par cette loi peuvent être placés sous garde.
Il existe trois types de garde :
Le médecin qui procède doit aviser le directeur des services professionnels de l'hôpital ou le directeur général de l'établissement. Après 72 heures, la personne doit être libérée. Si, pendant ce 72 heures, le patient refuse de subir une évaluation psychiatrique, il faudra demander une garde provisoire au Tribunal.
Dans l'éventualité où le 72 heures se termine un jour non-juridique, qu'aucun juge compétent ne peut agir et que la personne représente toujours un danger, la garde tient jusqu'au premier jour juridique suivant.
Elle prend fin :
Québec. Chapitre P-38.001, Loi sur la protection des personnes dont l'état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui. Québec: Lois refondues du Québec; 1977