Suite à une intervention, le médecin a le devoir de faciliter l'accès au suivi et aux services en :
Au bout de la rencontre, il faudra établir la prise en charge. Cette décision se prend en fonction du niveau de dangerosité que le patient présente. On pourra donc :
Deux types de suivi sont généralement proposés :
Lors de ce suivi, on réutilise les étapes de l’intervention en démontrant patience, empathie et détermination quant aux questions du patient vis-à-vis la pertinence d’un tel suivi. Il peut être utile d’impliquer et d’outiller les proches afin qu’ils puissent offrir un soutien de qualité au patient. Il existe d’ailleurs plusieurs ressources se spécialisant dans le support aux proches (voir l'Annuaire des ressources).
Le suivi étroit est amorcé aussitôt que le patient obtient son congé de l'hôpital ou du centre de crise. La première rencontre doit s’effectuer dans les 24 à 48 heures suivant le congé et une relance immédiate doit être faite si le patient n’est pas présent à la première rencontre. Aussi, les rencontres de suivi doivent être hebdomadaire jusqu’à ce que le risque suicidaire demeure faible pour au moins 3 rencontres consécutives. Il est primordial d’annoncer à l’avance la fin du suivi en soulignant l’importance du cheminement effectué lors du suivi.
Lane J et al. Guide de bonnes pratiques en prévention du suicide à l'intention des intervenants des centres de santé et de services sociaux, Québec: Direction des communications, Ministère de la Santé et des Services sociaux (Canada), 2010. 99 p.
Marsolais G, Dutil B. Cahier de formation - Estimation de la dangerosité dans le cadre de la loi P-38.001, Québec: Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux de Montréal (Canada), 2005. 35 p.